Parent et enfant qui communiquent sereinement

La communication non violente : un outil à la portée de tous

Parents

1) Entre ce que je pense,

2) ce que je veux dire,

3) ce que je crois dire,

4) ce que je dis,

5) ce que vous voulez entendre,

6) ce que vous entendez,

7) ce que vous croyez comprendre,

8) ce que vous voulez comprendre,

9) et ce que vous comprenez,

il y a au moins neuf possibilités de ne pas s’entendre !

Les parents connaissent mieux que personne ces difficultés !

Lorsque nous communiquons, notre langage verbal et non verbal exprime notre réalité et non pas la réalité.

Notre carte de lecture du monde est d’une part le résultat de nos filtres de perception, influencés par notre culture, notre histoire, etc., et d’autre part une projection de nos croyances, de nos stéréotypes et de nos jugements. Notre modèle du monde est par conséquent différent de celui de nos enfants !


Voici une technique IMPARABLE pour instaurer une relation agréable, apaisée et efficace avec votre enfant :

Cette méthode s'appelle la communication non violente

Pour contourner les difficultés de communication, la méthode de communication non violente (CNV) propose à l’émetteur du message quelques principes de base décrits ci-dessous :

  1. Exprimer son besoin : le parent émet des messages JE.
  2. Parler des faits observés, de son ressenti, de ses émotions.
  3. Chercher à comprendre le besoin du jeune en pratiquant l’écoute active (questionnement, reformulation).
  4. Accepter que le jeune puisse proposer SES solutions.



Le principe de la méthode de communication non violente, développée par Thomas Gordon, souligne en quoi la communication peut-être semée de pièges et insiste sur le fait que communiquer c’est sortir de ces pièges en exprimant son besoin, son ressenti, ses émotions et en cherchant à comprendre les besoins de l’autre.

Nous avons naturellement tendance à utiliser un mode de communication plutôt qu’un autre : en balayant la liste des 12 pièges ci-dessous, demandez-vous quel est votre registre de communication privilégié !

Les 12 obstacles à la communication non violente

Prenons l’exemple d’une situation où le parent souhaite encourager son enfant à se rendre à un Salon consacré aux formations post-baccalauréat.

Les 12 obstacles à la communication non violente sont : 

L’ordre               Va au Salon de l’éducation.

La menace         Ne compte pas partir au ski si tu ne vas pas au Salon.

La morale           À ton âge

Le sermon          Tout jeune qui se respecte devrait se prendre en charge et j’attends de toi que tu t’investisses sérieusement.

Le conseil           Si j’étais toi, je m’organiserais le plus vite possible pour aller au Salon.

La critique          Tu as encore oublié de t’inscrire, tu n’es vraiment pas sérieux.

La flatterie          Toi qui t’organises si bien et qui es si ouvert…

L’apaisement    Bien sûr, ce n’est pas si important, et tu pourras toujours consulter les sites…

L’analyse            Tu n’as rien fait parce que tu es débordé ; c’est à cause de l’approche du bac.

Le jugement      Tu as vraiment un comportement désinvolte. Tu n’as pas le sens des réalités.

La question        Tu comptes faire quoi pour le Salon ?

L’ironie                Tiens, tiens, comme par hasard tu ne te sens pas bien le jour du Salon.

Expérimentez la méthode de communication non violente !

  • Exprimer son besoin : le parent émet des messages JE.
    • JE pense que tu pourrais trouver des pistes de formations dans ce salon spécialisé.
  • Parler des faits observés, de son ressenti, de ses émotions.
    • Cela me rassurerait que tu y ailles car je ne suis pas à la page et ne me sens pas capable de te conseiller.
  • Chercher à comprendre le besoin du jeune en pratiquant l’écoute active (questionnement, reformulation).
    • Qu'en penses-tu ? Explique-moi comment tu vois les choses, de quoi aurais tu besoin ? etc…,
  • Accepter que le jeune puisse proposer SES solutions.
    • As-tu d'autres propositions ou idées ?



Cette méthode de communication non violente permet de sortir du « TU qui TUE », que l’on retrouve particulièrement dans le piège de la critique ou du jugement ( «  tu n’es pas sérieux, tu n’as pas le sens des responsabilités ») , et qui entraîne quasi mécaniquement une réaction de défense.  



Vous souhaitez en savoir davantage ? Chez Smen’Up, nous concevons l’orientation comme un processus collaboratif qui implique le jeune tout comme les personnes qui comptent à ses yeux, et en premier lieu, vous les parents.

Parce que votre rôle est et a toujours été primordial pour l’avenir de vos enfants, nous avons développé de nombreuses ressources et ateliers à votre attention, pour répondre à vos questions, et vous soutenir dans votre rôle d’accompagnant de jeunes adolescents, en vous transmettant nos compétences et en clarifiant les étapes clé de l’orientation.


Bonne pratique de la CNV à toutes et à tous !

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